Pour se remémorer le passé et ainsi mieux avancer vers le futur, le Chabada vous propose une exposition qui retrace plus de 30 ans d’histoire. Des années 1980 à aujourd’hui, découvrez (ou redécouvrez) comment le Chabada s’est fait une place dans le paysage angevin, à un moment où le secteur musical ne demandait qu’à se développer. Le combat pour la construction d’une salle, les chiffres clés, la dynamique locale, les dispositifs mis en place… et des documents d’archives qui raviveront certainement des souvenirs mémorables à certain·es d’entre vous.
Anecdotes de l’équipe :
- Le Mezcalibur : « On voit un petit escalier qui descend, petite piste de danse et c’est la première fois de ma vie que j’entends les Rage Again The Machine ! Deux ans plus tard, je bossais là-bas en tant que DJ. » Jérôme
- Le Joker’s : « Ce qui m’a marqué à mon arrivée [sur Angers], c’est le Joker’s. Un lieu dont on sent qu’il a du vécu et qui ressemble vraiment à tous ces clubs que j’ai toujours adoré plus jeune. Ça m’a fait plaisir de me retrouver dans un lieu comme celui-là. » Yohan
Ce qu’il se passe en même temps à Angers :
- Janvier 1989- Création du festival de cinéma européen Premiers Plans
- 10-12 septembre 1999- 1ère édition des Accroches cœur avec Jo Bithume en DA
- L’histoire des anciens abattoirs : Archives départementales
En 1828, par mesure d’hygiène, la ville décida de faire dresser des enceintes particulières pour l’abattage des animaux de boucherie sur le site des Prés-d’Alloyau. Ce fut donc à partir du 20 février 1847 (date de mise en exploitation) que la ville d’Angers put abattre dans les conditions d’hygiène voulues les animaux destinés à être consommés. Mais en 1900, la vétusté et l’étroitesse des locaux ne permettaient plus guère de faire face aux besoins d’une population plus dense et plus consommatrice qu’elle ne l’était soixante ans plus tôt. La ville résolut donc de faire aménager de nouveaux locaux au même endroit sur un quadrilatère de plus de 2 ha. Mais au cours de cette période moderne, il fallut encore agrandir les lieux et les moderniser.
Il fut décidé d’implanter les nouvelles constructions plus loin de la ville et le boulevard du Doyenné, récemment constitué, fut choisi comme lieu d’abattage. Pas très loin du Marché d’intérêt national (M.I.N) s’élèvent donc depuis 1970 ces nouveaux abattoirs, les troisièmes de notre ville. L’inauguration eut lieu en 1970 et la ville en confia la gestion à la S.A.C.A.B. (Société Angevine Coopérative pour l’Abattage du Bétail), mais celle-ci rencontra rapidement des problèmes financiers qui entraînèrent en 1987 une rupture de contrat.
- Article Des « Loco » à toute vapeur du 01/06/1990
« Les locaux de répétition accueillent actuellement 21 groupes, dont 14 occupent sept ateliers loués au mois ; et sept des ateliers loués à l’heure (la structure n’est utilisée qu’a 20% de ses possibilités, dans ce dernier cas). […] Les tarifs sont les suivant : 400F par mois ou 15F de l’heure avec possibilité de réduction à partir de 6 heures par semaine. »
Ce qu’il se passe en même temps à Angers :
- 28 juin 2007- ouverture du nouveau théâtre Le Quai
- 3 avril 2010- ouverture de Terra Botanica
- 25 juin 2011- première ligne de tramway
- 26 mars 2012- Jumelage entre Angers et Austin
Quelques faits historiques sur l’année 1994 :
- 5 avril – Décès de Kurt Cobain
- 27 avril – Nelson Mandela est élu président de l’Afrique du Sud et Modification du drapeau qui signifie la fin de l’Apartheid
- Mai – inauguration du tunnel sous la manche
Morceaux sortis en 1994 :
- Foule sentimentale – Alain Souchon
- Je danse le mia – IAM
- Sensualité – Axelle Red
- Longview – Green Day
- Supersonic – Oasis
- Mon manège à moi – Etienne Daho
- Cryin’ – Aerosmith
- Girls just want to have fun – Cyndi Lauper
- Everybody Hurt – R.E.M
- Black Hole Sun – Soundgarden
Pour en savoir plus sur les SMACs :
Mission de soutien à la création, elle assure l’accueil de pré-production et/ou de résidences de création de spectacles, accompagnées d’un volet d’action culturelle auprès des publics. Chacune sur son territoire est également en charge de l’accompagnement des différentes pratiques artistiques et du suivi d’artistes et professionnels.
Il y a 92 SMAC en France depuis 1996, qui ont un budget moyen de 1,2M€
Elles reçoivent 58% d’aides publiques (état et collectivités territoriales) et 41% de recettes propres (bar et billetterie), 1% de mécénat.
Clip 49 – https://clip49.fr/