(Le Chabada risque vraiment « l’autrement »)
Chers et chères fidèles,
Sans aucun doute vous n’êtes pas sans savoir que des coupes budgétaires dans le domaine socioculturel sont prévues dès 2025 par la « politique » du conseil régional. Il n’est pas question d’une simple baisse. Il s’agit d’un effondrement, moins 73 % du total, les 27 % restants réservés aux grandes structures rentables, ces géants qui de part leur dimension, déjà impressionnante (24 heures du Mans, Puy du Fou…), écrasent et écraseront de plus en plus leurs petites sœurs, lilliputiennes, certes mais si importantes pour une vision différente de l’art, de la culture, du loisir, autre que celle de la droite ligne imposée pour que vous, lui, elle, nous, moi, rentrions dans les rangs de l’establishment.
Votre salle est directement impactée, tant et tant qu’il s’agit, sans exagérer, d’une question de survie. La globalité de la « subvention région » lui sera supprimée dès le début de l’année « avenir ?». Faut-il croire que pour les décideur·ses, le Chabada soit un mauvais élève ? Est-ce une mauvaise copie que de rendre à sa juste place sociale, l’égalité des genres, le souci du singulier, du « différent », la préservation de l’environnement, l’accès à une salle de spectacle pour tous·tes quelque soit l’origine, l’âge, la condition sociétale et l’épaisseur du portefeuille ? À vous d’en juger.
Ce qu’il faut avoir à l’esprit au regard de cette véritable censure, c’est qu’elle entraînera une diminution des programmations, une hausse plus que sensible de leur billet, de même pour votre verre au bar, sans, envisageons le pire pour présager du meilleur, éliminer l’éventualité d’une perte d’emploi de ceux et celles qui bossent pour que le Chabada vous soit accessible et loisible.
Le rock, les musiques actuelles où d’avant, d’ici ou d’ailleurs, la musique en ses sept notes se prévaut d’adoucir les mœurs, elle est unificatrice des peuples ; elle peut, aussi, être révolte pour s’imposer dans sa diversité.
Imposez-vous, révoltez-vous, signez les pétitions, marchez dans les rues, chantez, criez et, surtout venez aux concerts !
« Là où est la musique, il n’y a pas de place pour le mal » (Cervantès/Don Quichotte)
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Interpellez vos élu·es
Rédaction : Gérard Prudhomme dit « Ange »
Ange est passionné de photographie, d’écriture et il pratique également de la danse libre et du théâtre d’improvisation, sans oublier la marche et les musiques, toutes, presque, pas féru d’opéras et d’autant plus d’opérettes. Ça va pour l’instant, le Chabada ne donne pas dans le genre…