ÉPISCÈNES

L’un des grands axes de travail du projet artistique et culturel du Chabada se porte sur l’égalité des genres et la place des femmes dans les musiques actuelles Plusieurs événements seront organisés ces prochaines années portant cette thématique, dont un temps fort, le Elles Festival, que nous organisons tous les 2 ans à l’automne. La prochaine édition se tiendra en 2023. Nous avons ainsi décidé d’estampiller ces événements d’un joli logo “Episcènes“, créé par l’illustratrice angevine Marie LEROY pour mettre en exergue cet engagement pour l’égalité des genres qui nous tient à cœur.

POURQUOI LE NOM « EPISCÈNES » ?

Les mots épicène et scènes sont à l’origine du nom.
Le langage neutre ou épicène vise à remplacer des termes masculins par des termes neutres… Un langage neutre permet ainsi de désigner une personne de genre non-binaire ou de ne pas forcer l’activation du genre féminin ou masculin lorsqu’elle n’est pas nécessaire à la compréhension du discours.

À L’ORIGINE D’ÉPISCÈNES

En 2017, une bombe explosait dans le champ artistique et les révélations pleuvaient quant à la récur- rence des pratiques discriminantes et sexistes dans le secteur culturel. Le mouvement MeToo mettait en exergue une part encore invisible des inégalités de traitement entre hommes et femmes. Moins de 20% de femmes au poste de direction et d’artistes féminines sur les plateaux de nos lieux, moins de 5% de tech- niciennes : autant de chiffres accablants qui invitent à prendre à bras le corps, l’enjeu de l’égalité des genres.

Bien au-delà de la problématique Femme / Homme, c’est la représentation des rôles, des fonctions et l’op- portunité offerte à tous·tes de faire son parcours qui est en cause. Diminuer le poids des représentations et des attendus sociétaux, rendre concrète l’égalité des chances, valeur fondamentale de la République, permettront à tout·e citoyen·ne, quel que soit son sexe, sa couleur de peau et ses origines, de vivre enfin pleinement son libre arbitre et le droit d’exister selon ses rêves.

C’est dans cette logique que Le Chabada souhaite aujourd’hui s’atteler, avec d’autres acteurs de la filière, à cette question. Nous n’abattrons pas tous les murs, mais nous tâcherons à notre niveau, et dans notre secteur d’activité, de rendre palpable ce que veut dire ce doux mot d’égalité.

Lu dans le mag'

Éditions précédentes

2021