#T’ASVU? : Joy Division

26.09.2021

Le personnage de Ian Curtis, le chanteur de Joy Division, est mis à l’honneur dans une pièce jouée au théâtre le Quai du 24 sept au 2 oct. C’était donc l’occasion de vous conseiller le très bon documentaire de Grant Gee, paru en 2007.

Les années 70 se terminent et le moins qu’on puisse dire c’est que vivre à Manchester à cette époque ne rend pas optimiste sur l’avenir. Heureusement, il y a le punk, la littérature, les musiques électroniques naissantes. Joy Division, mené par son charismatique chanteur Ian Curtis à peine sorti de l’adolescence, va ainsi devenir l’un des groupes les plus influents de l’Histoire. Leur son, les paroles, leur look, leurs visuels, tout paraît d’une nouveauté intemporelle qui fait basculer le rock dans son ère moderne. En complément du « Control » réalisé par Anton Corbijn (interviewé ici) ou du « 24 Hour Party People » de Michael Winterbottom, nous vous proposons ci-dessous le très bon documentaire de Grant Gee, paru en 2007. De quoi vous donner envie d’aller ensuite voir la pièce « Ian », jouée au théâtre le Quai du 24 sept au 2 oct.

NB: Après la représentation de « Ian » du vendredi 1er Octobre, notre collègue Kalcha vous attendra (que vous ayez assisté au spectacle ou non) dans le Bar du Quai pour prolonger la soirée avec un mix entre post-punk, synth-pop, new-wave, baggy sounds et proto-house, histoire d’évoquer les nuits enfiévrées de la grande époque de Madchester. « Dance, dance, dance, dance, dance, to the radio !! »

 

Joy Division fut ainsi à la fin des 70s le fer de lance du mouvement post-punk en Angleterre, qui au fur et à mesure de mutations irriguera plus ou moins tous les genres musicaux des décennies à suivre. On vous a sélectionné ci-dessous quelques reprises de groupes en tout genre qu’on adore…

Quelques mois après la sortie de l'originale, Grace Jones reprend "She's Lost Control" dans une version dub complètement folle.
En 2002, le magicien fou de la drum'n'bass et de l'electronica rend hommage au "Love Will Tear Us Apart" des Mancuniens.
En 1994, pour la BO du film "The Crow", Trent Reznor s'impose comme un fils spirituel de Ian Curtis avec cette excellente reprise de "Dead Souls" par Nine Inch Nails.
En 2007, les rois de l'electro-rock new-yorkais LCD Soundsystem sortent cette très bonne reprise de "No Love Lost" sur une face B de single. La filiation des deux groupes est évidente!
En 2020, le génial James Blake sort un EP de reprises, dans lequel on trouve ce magnifique "Atmosphere" qui lui colle à la peau.