Do Not Machine

20.11.2020

Heart Beat Nation

Si vous êtes incollables sur les catalogues des labels Sub Pop, Touch & Go ou Dischord, on peut deviner facilement deux choses à votre sujet. 1) Vous avez probablement connu les années 90. 2) Vous devriez foncer fissa écouter le premier album de Do Not Machine. Pour les moins initiés, ça veut dire que vous pouvez vous attendre à des murs de guitares rageuses, une batterie mid-tempo qui cherche à fissurer le sol, une basse ultra-rugueuse qui cogne dans les murs et des mélodies de chant qui vous enrobent tout ça comme si c’était un gentil groupe de pop. Bon, en même temps, les quatre lascars connaissent leur sujet : vous les entendez ou avez déjà entendus depuis vingt ans dans Lane, Daria, Zenzile, Glass, Ride The Arch, Last Time Voodoo, Otto et probablement quelques autres qui échappent à notre mémoire. Ça pose un CV. Ressortez donc vos chemises de bûcheron, vos jean’s troués, vos vieilles Converse qui puent, montez le volume de deux crans, et arrêtez le temps comme par enchantement.