Pour cette soirée de clôture du Elles Festival, nous voulions naturellement faire la part belle à un plateau féminin. Nous nous sommes tourné·es aussi naturellement vers un agent qui s’est engagé à avoir un catalogue d’artistes mixte : la maison Wart. Nous sommes donc ravi·es d’accueillir les artistes Uzi Freyja, Thérèse et Pö, qui incarnent les valeurs du Elles Festival et disent haut et fort qui elles sont. Des artistes engagées, touche-à-tout et extrêmement prolifiques, des femmes puissantes en somme, prêtes à en découdre !
Uzi Freyja
Signé sur le label Warriorecords (Mansfield.TYA, Rebecca Warrior…), Uzi Freyja livre des lives coups de poing avec sur l’avant de la scène la rappeuse Kelly Rose, comme véritable Maîtresse de Cérémonie. La musique d’Uzi Freyja, ce sont des textes à la fois engagés et sensuels, sur des prods influencées par des artistes comme Death grips ou Ho99o9. En live, c’est une partition tantôt revendicative, outrancière ou expérimentale qui se joue, où le flow et l’énergie de la Parisienne anglophone d’origine Camerounaise met tout le monde d’accord. Hâte de la découvrir sur la scène du Chabada !
Thérèse
Thérèse se définit comme un « Électron insaisissable, carrefour social agité. », une baseline évocatrice où tout est dit. Thérèse est à la fois musicienne, styliste, modèle et militante. Cette artiste protéiforme est une véritable hyperactive aux milles vies qui a soif de vivre et de s’exprimer. À l’image de son parcours, sa musique est libre, engagée, métissée, populaire et exigeante. Elle s’intéresse à voix haute à la question de la liberté, à travers les thèmes du féminisme inclusif, de l’identité culturelle, de l’universalisme et du concept « d’individuation ». Thérèse était donc une artiste incontournable à programmer sur le Elles Festival.
Pö
Enfin, pour clôturer cette soirée, c’est encore une artiste slasheuse que nous accueillons avec la productrice, DJ, actrice, chanteuse, et… maraîchère, Franco-Ghanéenne Pö. Pö puise son inspiration dans l’univers Nyege Nyege, collectif d’artistes qui promeut la musique outsider ou autodidacte, s’affranchissant des codes de l’industrie musicale, principalement de la musique électronique, par des artistes africain·es. Pö cale des sets afrocentrés et brise les frontières, où les connexions se font de Luanda à Bogota, d’Accra à Bahia afin d’ouvrir les portes des possibilités de mélange de genres et d’univers. Sur scène, elle livre un set à sa propre sauce, plein de perles et de pépites, mêlant singeli, dancehall, footwork…