Archives de catégorie : Actualités|Scène Locale

Wild Fox : Psykids!!

Wild-FoxLe festival Levitation qui a lieu en Septembre à Angers depuis quatre ans semble provoquer de plus en plus d’effets secondaires sur nos groupes locaux. Après Eagles Gift ou Sheraf, on va désormais devoir surveiller Wild Fox du coin de l’oeil. Ces quatre gamins du Saumurois sont également tombés la tête la première dans le chaudron des musiques psychédéliques. Formé au lycée il y a tout juste quelques semaines, le quatuor ne se pose a priori pas beaucoup de questions préliminaires et laisse simplement jaillir toute l’énergie qui bouillonne en eux. Ils viennent d’enregistrer leur déjà deuxième EP, et c’est clairement prometteur. Ces quatre nouveaux titres voient en effet le groupe faire un bon de géant en terme de production comparé à leur premier essai. Le son est sale, mais assumé. Garage, quoi. Avec ce qu’il faut d’écho cathédrale pour donner l’impression qu’on est en plein bad trip. Les riffs de guitare vous attrapent par le colback et le chanteur a visiblement déjà mué malgré ses 16 ans. Si vous aimez les vieux live des Stooges ou bien des groupes plus actuels comme les Night Beats ou Black Angels, vous feriez bien de donner sa chance à Wild Fox: c’est planant, c’est sauvage, c’est imparfait, mais ça pousse au cul. Et c’est tout ce qu’un groupe de moins de 20 ans devrait faire. On ira bien sûr vérifier de visu ce que ça donne sur scène au Joker’s Pub le 14 Mars pour la soirée On Stage.

https://youtu.be/bQkeozfBRYk

The Forsaken Shadow – The Living Room Sessions

Forsaken-ShadowComme son nom l’indique, «The Living Room Sessions» n’est pas tout à fait un disque comme on a l’habitude de les chroniquer dans ces pages. The Forsaken Shadow -qu’on avait d’abord découvert en simple guitariste auprès du Rennais Slim Wild Boar And His Forsaken Shadow- égrène en effet ses morceaux sur son Bandcamp au fur et à mesure qu’il s’assume enfin en tant que chanteur. Et il a bien raison, car il a fait des progrès proprement hallucinants depuis les premières démos qu’on avait surprises ici ou là. Ces désormais cinq titres montrent notre cowboy local en pleine possession de ses moyens vocaux, mais aussi de compositeur. La preuve, on était persuadé qu’il ne s’agissait là que de reprises de vieux standards country/americana alors que The Forsaken Shadow signe quatre compositions originales, qui sonnent donc comme de vieilles complaintes enregistrées par Alan Lomax dans le fin fond du Sud des Etats-Unis dans les 40s. Si pour vous la country se résume au générique de «Walker, Texas Ranger» il va vous falloir écouter d’urgence ce disque pour réaliser qu’on a plutôt affaire à une sorte de blues blanc, profondément mélancolique (si vous n’avez pas le frisson sur «Liquor» c’est que vous êtes déjà mort). Et on n’a pas encore mentionné cette reprise magistrale du «St. James Infirmary Blues» (autant dire l’Everest par la face Nord pour ce genre de musique)… Les rengaines de The Forsaken Shadow sont hantées de vieux fantômes bienveillants qui nous accompagnent jusqu’au bout du tunnel pour y retrouver la lumière.

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Després – Hide

Un goût de trop peu. C’est toujours la sensation qu’on a quand on réécoute les tout premiers morceaux de Thylacine. Car même si on aime beaucoup les nouvelles directions désormais prises par le producteur de musiques électroniques angevin, on ne peut s’empêcher de regretter qu’il n’y ait pas eu davantage de collaborations avec la chanteuse Camille Després, tant sa voix vibrante collait bien à ces ambiances mélancolico-dansantes. C’est donc avec une joie non-feinte qu’on avait appris il y a quelques mois que la jeune femme lançait son propre projet, qui se stabilisera finalement sous la forme d’un duo avec Raphael Thuïa, guitariste aguerri d’un paquet de groupes locaux ou nationaux (dont Rivière Noire avec Jean Lamoot (producteur de Bashung, Noir Désir, etc.), avec qui il a gagné une Victoire de la Musique en 2015). Pour le coup, Raphaël s’attaque pour la première fois aux machines, et Després invente alors une new-wave des années 2010s, qui emprunterait sa mélancolie au dubstep/soul de James Blake, son groove robotique aux premiers disques de NIN et sa transe hypnotique aux soirées house de l’Haçienda. «Hide» et «Shiny Steel» ont tout pour devenir des tubes sur les meilleurs dancefloors, quand «Cheeky Love» montre le duo dans des velléités plus planantes. Un EP de trois titres, donc. Un goût de trop peu, on vous dit. Heureusement qu’un nouveau maxi est déjà annoncé sur le label Maison Cannibale (sous-label de Ruralfaune) pour le mois de Mai…

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Markus and Shahzad Santoo Khan – Welcome

Oud-MarkusLe grand public occidental a découvert la musique qawwalî (genre traditionnel de la région indo-pakistanaise) dans les 90s quand des grands noms du rock (Peter Gabriel, Pearl Jam…) ou de l’electro (Massive Attack, Asian Dub Foundation…) ont invité l’immense Nusrat Fateh Ali Khan à chanter sur leurs albums. Depuis, de nombreux croisements entre musiques indo-orientales et musiques électroniques ont été expérimentés (Transglobal Underground, Fun-Da-Mental, Joi, DuOud, etc.). De ce point de vue, on pourrait dire que Markus arrive un peu après la bataille. Mais si le oudiste angevin -qu’on avait croisé dans un registre très différent à la guitare avec Les Delfes- ne bouscule effectivement pas vraiment les règles du genre, ses six compositions n’en déméritent pas pour autant. Sa rencontre avec le chanteur Shahzad Santoo Khan (issu d’une célèbre famille de musiciens au Pakistan) donne naissance à une musique à la fois aérienne (le chant, le oud) et tellurique (les grosses basses saturées), qui parle donc aux âmes et aux corps. Markus donne également une nouvelle preuve que la musique ne connait pas de frontières en survolant l’Afrique noire en duo avec la grande Mamani Keita, ou dans un dub puissant avec Denis Péan (Lo’Jo) au chant. Pour une fois, l’étiquette « musiques du monde » prend tous son sens.

Lien : facebook.com/markusandshahzad
En concert au Joker’s Pub le samedi 11 mars : événement FB

Zenzile – Éléments (Yotanka)

Zenzile---Elements

La Terre. L’Eau. L’Air. Le Feu. Et la vie qui jaillit au gré des frictions entre ces différents éléments. Il en a toujours été ainsi également pour la musique de Zenzile, qui n’a de cesse de se réinventer depuis plus de vingt ans en dosant différemment à chaque nouvel album ses quatre ingrédients principaux: le dub, le post-punk, le psychédélisme et la pop. Cet «Éléments» -leur onzième album et bande-son du nouveau spectacle audiovisuel du même nom- ne déroge donc pas à la règle, même s’il explore plus que jamais le versant pop de l’univers des Angevins. Peut-être en partie grâce à l’arrivée d’une nouvelle voix sur ce projet en la personne de Zakia Gallard, jeune chanteuse de 23 ans au timbre soulful, pas si éloigné de Jeanne Added. Zakia trouve ainsi parfaitement sa place sur «Outsight», premier single post-punk dubbé et énervé, entre Bauhaus et Siouxsie & The Banshees, ou sur le très pop new wave «Escape» chanté à deux voix ou encore sur le dub discoïde «Presence», qui feront irrésistiblement remuer les corps pendant les concerts. Il y a du Blondie dans ces deux derniers titres. Et il y a l’émoi qu’on ressent au milieu d’une piste noire de monde à danser jusqu’au petit matin. On n’oubliera pas de citer le très bel instrumental «Dry», céleste et aquatique à la fois, ou le tellurique «Storm» et ses guitares incandescentes. Bref, comme d’habitude, Zenzile a réussi son pari: être différents en étant toujours les mêmes.

Écoutez « Éléments » (disponible depuis le 24 Février) : http://hyperurl.co/ZZ_Elements

Plus d’infos sur le site de Zenzile: http://www.zenzile.com/

PIERRE LEBAS – Nouvelle vague

Pierre-Lebas

Crédit photo: Christophe Martin

Il lui fallait renaître. Faire table rase d’une histoire longue de vingt ans pour exister vraiment par lui-même. Pierre Lebas, la voix emblématique de La Ruda, a donc décidé de jouer en contrepied. Son premier album solo est aux antipodes de la vapeur et du bruit.Tout en nuances de grisaille, « Tigreville » révèle une facette inédite de la personnalité d’un artiste qu’on pensait connaître par coeur depuis toujours.

Est-ce que l’envie de faire ce disque solo est venue après la fin de La Ruda ou bien ça te trottait dans la tête déjà avant?

À la fin de La Ruda, il a fallu que je me pose les bonnes questions quant à mon avenir musical. Je m’étais toujours dit que j’essaierais de faire un disque «seul», non par vanité, mais plutôt pour faire quelque chose qui corresponde à ce que j’aime écouter aujourd’hui, à 44 ans. Mes écoutes ont évolué au fil du temps, forcément. De la même manière qu’on avait créé La Ruda pour être en phase avec tous les Mano Negra, The Clash, Specials, etc. qu’on écoutait à l’époque, là j’avais envie d’un disque plus pop, en français. J’avais envie de chasser sur les terres anglo-saxonnes et d’essayer d’allier le sens et la sonorité des mots. J’adore Bashung, Gainsbourg, mais aussi des gens comme Nick Cave, Joy Division, The Cure, The Last Shadow Puppets ou Depeche Mode. Ce sont les groupes qui correspondent à ce que j’écoute le plus aujourd’hui. Tant qu’à faire un disque, je ne me voyais pas repartir sur un genre similaire à La Ruda, ni même intégrer un autre groupe alternatif comme on me l’a parfois proposé. Je pars du principe que je l’ai déjà bien fait avec La Ruda, avec mes potes et je ne vois pas ce que j’aurais pu dire de plus… Je voulais aussi pouvoir m’autoriser la lenteur et enfin chanter avec mon timbre naturel, qui est plutôt grave. Avec La Ruda, le rythme frénétique des morceaux et la puissance sonore m’obligeaient le plus souvent à monter dans les tours pour percer la musique, et c’était parfois un peu frustrant. Ce disque, c’était donc une sorte de défi. Il me fallait changer de repères: écrire de manière concise, placer ma voix différemment, trouver une autre posture sur scène… C’était donc excitant.

Ces influences new wave viennent donc de toi? J’aurais pensé que c’étaient des choses que les musiciens qui t’accompagnent avaient apportées au projet…

Non, dès le départ, j’avais bien cette idée. C’est même ce qui a décidé mon choix quant aux musiciens. Je savais que j’aurais besoin de m’entourer pour ce disque, que j’aurais du mal à tenir la distance sur un album entier si j’étais seul compositeur. Il me fallait pouvoir confronter les avis, m’appuyer sur le savoir et le talent de chacun. Outre le fait que ce sont des amis de longue date, on s’est trouvés tout de suite sur Depeche Mode avec Guillaume (aka Moon Pilot) à la basse par exemple. Gilles à la batterie jouait dans Seconde Chambre, il a une grande culture coldwave et la guitare de Flo (ex-Mashiro/Ride The Arch) connait très bien tous ces groupes du début des années 80. Donc forcément leur participation au projet a validé encore plus ces influences.

Tu travailles sur ce disque depuis un peu plus de deux ans. J’avais eu l’opportunité d’écouter les premières maquettes, et ces influences new wave/post punk étaient encore plus flagrantes à l’époque. Tu as eu peur d’aller trop loin?

Peut-être un peu, oui… C’est vrai qu’au début on a essayé des choses plus radicales, mais l’enregistrement un peu rough des maquettes y était aussi pour beaucoup. Forcément, ça sonnait plus coldwave. Mais une fois que tu produis les choses, ça a tendance à les lisser un peu. Et ce traitement ne fonctionnait pas forcément pour toutes les chansons. J’ai voulu privilégier une unité sonore pour le disque, ce qui n’est pas toujours aisé avec plusieurs compositeurs. J’ai donc abandonné quelques morceaux en route mais à la fin on ne fait le compte que des morceaux qui s’imposent sur une certaine durée.

https://www.youtube.com/watch?v=BFil_jcvWB8

Etrangement, l’artiste à qui on pourrait le plus comparer ton univers désormais, c’est peut-être Etienne Daho?

Oui, je m’en suis rendu compte aussi pendant l’élaboration de ce disque. C’est d’autant plus paradoxal que ce n’est pas quelqu’un que j’ai particulièrement écouté. J’aime bien ses tubes, mais je connais finalement assez peu son travail. Mais c’est vrai qu’en France il est un des seuls à ne pas avoir peur de la mélodie, des refrains. Et si tu prends du Depeche Mode ou du The Cure, et que tu le chantes en français, tu te rapproches de Daho, et pas franchement de Bashung ou encore de Gainsbourg. Donc finalement, c’est assez cohérent même si je l’admets cela peut surprendre.

On pourrait penser que tes 20 ans de métier avec la Ruda sont un avantage. Mais j’imagine que c’est aussi une difficulté par certains côtés?

C’est vrai. C’est indéniablement un atout. Un jeune artiste qui démarre n’aurait sans doute pas eu l’opportunité de pouvoir faire son premier concert en ouverture de Miossec au Grand Théâtre d’Angers par exemple. Là, j’ai aussi la chance d’avoir Olivia Ruiz en invitée sur un titre. Je vais certainement d’ailleurs faire quelques concerts avec elle. J’ai également pu travailler un morceau avec Jean Lamoot qui a produit «Fantaisie militaire» ou encore Noir Désir. Donc ça a des avantages, c’est certain. Mais il faut aussi se départir de nombreuses choses qui vous ont construits pendant vingt ans. Il faut réapprendre par exemple à jouer devant une salle qui n’est pas acquise comme ça pouvait être le cas avec La Ruda, surtout avec une musique qui installe un climat plus qu’elle ne va chercher le public à l’énergie. Sur scène, j’ai l’impression d’être plus à nu. Il faut que je me recrée un personnage. Ça va prendre quelques temps pour que je me situe parce que je n’ai plus les ficelles auxquelles je m’accrochais avec La Ruda. D’ailleurs, c’est une des raisons pour lesquelles j’ai décidé de stopper les concerts cette année. Je voulais me faire un peu oublier. Je souhaite évidemment que les gens qui viennent me voir le fassent parce qu’ils ont envie d’entendre sur scène un disque qui leur a plu. Et non pas qu’ils viennent voir «l’ancien chanteur de…», avec le risque d’être déçus de ne pas trouver ce qu’ils espéraient. A la fin de La Ruda, on était tous conscients d’une chose: on aurait pu faire 40 albums, les gens nous auraient peut-être suivis, mais ils auraient toujours retenus «Le Prix du Silence», «L’Art de la Joie» ou «L’Instinct du Meilleur». Avec ce disque, je suis totalement libéré de ça mais pour le coup c’est casse-gueule au possible. J’ai vraiment l’impression de tout recommencer à zéro, de continuer à apprendre quitte à troubler mais encore une fois, c’est ce qui m’attire dans ce projet et c’est ce qui me pousse à ne pas reculer.

 


 

CHRONIQUE:

Pierre Lebas – Tigreville (Cristal Production)

Pierre-Lebas_pochetteSi on pouvait écouter uniquement les pistes instrumentales de ce «Tigreville», on parierait probablement sur une galette inédite de Depeche Mode, Talk Talk ou Simple Minds, ou bien sur tout autre perle synthpop méconnue du milieu des 80s. Mais la voix est là, et on ne peut pas se méprendre une seconde, même si on l’a entendue pendant vingt ans sur des tonalités plus hautes pour passer le mur de guitares et de cuivres de La Ruda. Pierre Lebas nous présente enfin son premier effort solo, et la surprise est à la hauteur du challenge. Sur des batteries métronomiques, des basses grondantes et des guitares et nappes de claviers qui rivalisent de froideur, Pierre nous raconte ses histoires, la plume toujours aussi affûtée. Son sens de la formule s’est en effet formidablement adapté à ce format pop, plus ramassé, plus efficace. L’album regorge donc de tubes en puissance qui vous collent aux basques pour la journée avec leurs refrains parfaits («Des Trains», «Entre Deux Siècles», «Oran», «Un Amour Un Seul», «Champ De Tir», «Roxy Bar» en duo avec Olivia Ruiz…), un peu comme si Etienne Daho était soudainement doté d’une voix de crooner. Reparti pour vingt ans? On nous le souhaite.

Plateformes d’écoute et de téléchargement : https://pierre-lebas.lnk.to/tigreville / Album disponible en magasin et sur http://tigerclub.fr/

 

Tomawok : chanteur en herbe

Tomawok continue de capitaliser sur son excellent dernier album, « Weedamuffin« , avec un nouveau clip du morceau éponyme, un rub-a-dub terriblement efficace. A nouveau tourné lors d’un de ses séjours en Jamaïque, on y voit notamment le toaster angevin s’intéresser à la culture locale. 🙂

Relisez notre interview avec Tomawok: https://www.lechabada.com/tomawok-riddim-peau/

Tiger Lion : Blue on Blondie

Ils ont beau avoir traversé la Manche, on continue de garder un oeil sur nos musiciens locaux. Clémentine Blue, qu’on connaissait jadis dans The Dancers, a monté Tiger Lion, son nouveau projet multi-média, en Angleterre. Rejointe depuis par le bassiste des Paddocks, également angevin, le groupe vient de sortir une très bonne reprise du tube de Blondie, « Heart Of Glass ».

Ecoutez l’EP de Tiger Lion, « The Moon Inside Me ».

https://soundcloud.com/eyeofthetigerlion/sets/tiger-lion-the-moon-inside-me

Després ne se cache plus

Le duo electro-pop Després sort enfin de l’ombre et vous présente son premier single « Hide », qui annonce également leur premier EP à paraître le 13 Février. On en reparlera plus en détails dans quelques jours donc. Le duo intègre par ailleurs l’Equipe Espoir du Chabada pour cette année 2017.

Allez vous FAIR…

FAIRCréé en 1989 à l’initiative du ministère de la Culture, le FAIR (Fonds d’action et d’initiative rock) soutient chaque année une sélection de 15 jeunes artistes et groupes français repérés par un comité artistique composé de professionnels de la musique. Ce soutien peut prendre de multiples formes selon les besoins des groupes (aide financière et juridique, formations techniques, conseil en management…).

En 26 ans, près de 400 groupes et chanteurs ont bénéficié de cette aide dont certains sont devenus des incontournables de la scène française: NTM, Lofofora, M, Ez3kiel, Renan Luce, Dionysos, IAM, Hint, Miossec, Philippe Katerine, Louise Attaque, The Do, Fauve ≠, Christine and the Queens, Jain, Jeanne Added, Requin Chagrin… Si vous voulez être les prochains, vous devez vous inscrire au lien ci-après avant le 31 Mars 2017 (après avoir vérifié si vous êtes éligibles bien sûr): http://inscription.lefair.org