Rappelez-vous, juste avant le confinement, on vous avait demandé sur nos réseaux sociaux de nous envoyer vos morceaux du moment pour essayer de nous remonter le moral face aux bonnes nouvelles qui nous attendaient. Nous avons depuis décidé d’en choisir quelques-uns dans le lot et de vous en offrir trois en retour pour chacun d’entre eux. Pour ce nouveau “Plaisir d’offrir, Joie de recevoir”, on a retenu ce track du foufou Mezerg en mode funky-house que vous avez peut-être déjà vu passer sur la Toile. En ce moment la fantaisie et l’exotisme sont des denrées rares, alors on prend avec grand plaisir. Merci Crocro de l’avoir partagé !

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En fait, Mezerg fait ici une reprise (et une mise en pratique, même) du morceau « Watermelon Man » (watermelon = pastèque en anglais) de Herbie Hancock. Cette composition apparaît sur « Taking Off », le premier album en tant que leader du pianiste, sorti en 1962 sur le célèbre label Blue Note, peu de temps avant d’intégrer le second quintet de Miles Davis. Et ça groove déjà sans pépin!

1973 : James Brown, Stevie Wonder et quelques autres sont passés par là. Le funk règne désormais sans partage sur les jeux de jambe de la jeunesse occidentale. Herbie Hancock décide de réenregistrer « Watermelon Man » avec ses Head Hunters dans une version complètement extraterrestre, à grands coups d’orgues électriques et de synthétiseurs (aujourd’hui) vintage!

Dès sa parution en 1962, « Watermelon Man » est devenu un standard sans cesse repris ou samplé. Il en existe des dizaines de versions dans des tas de genres musicaux, parfois plus surprenants les uns que les autres. Mais on aime particulièrement cette lecture sautillante par le roi du ska jamaïcain Byron Lee, enregistrée en 1964. Vous en reprendrez bien une petite tranche?

Il y a quelque temps, juste avant le confinement, on vous avait demandé sur nos réseaux sociaux de nous envoyer vos morceaux feel-good du moment pour essayer de nous remonter le moral face aux annonces qui se profilaient. Nous avons décidé d’en choisir quelques-uns dans le lot et de vous en offrir trois en retour pour chacun d’entre eux. Pour ce premier « Plaisir d’offrir, Joie de recevoir », nous tenions donc à remercier Alice pour le joli morceau de Kimya Dawson, tiré de la BO du très beau film « Juno » en 2007, qu’elle nous a envoyé.

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Kimya Dawson avait fait partie de plusieurs groupes avant de rouler en solo. Sa voix enfantine égayait déjà les ritournelles de The Moldy Peaches (aux côtés notamment d’Adam green qu’on a déjà reçu au Chabada), groupe culte de ce qu’on a appelé l’anti-folk ou lo-fi, créé à la toute fin des 90s. La chanson suivante fait également partie de la BO de « Juno », et si vous ne la trouvez pas irrésistible, c’est que vous êtes probablement déjà mort.

Après The Moldy Peaches, Kimya Dawson a formé le duo The Bundles avec le dessinateur de BD indépendante Jeffrey Lewis. La formule ne change pas beaucoup pour autant. On a toujours l’impression d’entendre des ados turbulents essayer de cacher de merveilleuses mélodies en faisant un maximum de boucan avec des jouets d’enfants.

Et, bien sûr, on ne pouvait pas vous laisser sans l’une des inspirations majeures de Kimya Dawson, avec cette chanson de The Velvet Underground, chantée en duo par Maureen Tucker, la batteuse timide du groupe, et Lou Reed en gentil pervers.