A l’occasion de la sortie du quatrième volume des excellentes compilations Wizzz, qui remettent en lumière la forêt pop-garage-psyché francophone des 60s trop souvent cachée par l’arbre yéyé, nous vous proposons de (re)voir le documentaire consacré au label parisien Born Bad Records, à qui l’on doit toutes ces compilations érudites ainsi qu’un paquet de sorties parmi les plus excitantes de la scène française actuelle (Frustration, Vox Low, Cyril Cyril, Le Villejuif Underground, Forever pavot, etc.). De quoi redorer votre sentiment patriote, loin des stades ou des arènes politiques nauséabondes.
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DOGS FOR FRIENDS
En préparation du concert en live stream spécial Equipe Espoir du vendredi 26 mars, nous avons décidé de consacrer toute cette semaine à différentes actus de groupe appartenant à cette fameuse Equipe Espoir (promo 2021). On démarre avec une jolie live-session de Dogs For Friends enregistrée par nos ami·es de Capharnaüm à la médiathèque Toussaint. Des livres + de la musique = la vie.
MaAuLa-o-rama Vol.6 – Exotic Billet Doux
Besoin d’une petite éclaircie dans le grand ciel gris du quotidien actuel? Le label angevin MaAuLa Records vient de sortir le sixième volume de ses compilations numériques « MaAuLa-o-rama ». Et comme d’habitude il y a là-dedans de quoi retrouver le sourire et l’envie de danser. Dix artistes (dont trois locaux : Markus and Shahzad, The Sheraf Brothers et Ligerian Social Club) qui dynamitent les musiques traditionnelles ou folkloriques du monde entier de l’intérieur et en font de véritables bombes psychédéliques à brûler les dancefloors. Merci-o-rama!!
Chablabla : Martine Cros
Portrait
THE SHERAF BROTHERS
Where The Road Is Dark
WEIMAR
Sac à main
# T’ASÉCOUTÉ? : SERGE GAINSBOURG
Le 2 mars dernier, la France rendait hommage à Serge Gainsbourg pour le 30ème anniversaire de sa mort. Plutôt que de revenir sur les éternelles frasques de Gainsbarre à la télé, nous vous proposons plutôt d’écouter une très bonne émission de France Culture qui éclaire d’une manière finalement pas si souvent abordée la relation de Gainsbourg aux mots, aux rimes, aux sonorités, à l’Art. C’est passionnant, érudit et c’est au lien suivant : https://www.franceculture.fr/emissions/une-vie-une-oeuvre/serge-gainsbourg-1928-1991
Si l’influence de Gainsbourg sur la chanson française n’est plus à démontrer, vous verrez également avec les quelques reprises ou citations ci-dessous que la musique du beau Serge a depuis largement dépassé nos frontières pour nourrir des plus grands aux plus obscurs, du rock à la pop, en passant par le trip hop, le jazz et le rap. Gainsbourg aurait sans doute ricané dans sa barbe…
# T’ASLU? : LE CHANT DE LA MACHINE
Si l’annonce de la retraite anticipée de Daft Punk vous a pris de court la semaine dernière, nous vous proposons de (re)plonger dans tout un pan de l’histoire de la musique qui a ouvert la voie pour que les deux hommes casqués puissent aujourd’hui régner sur les pistes de danse du monde entier grâce à une excellente BD du journaliste David Blot (Radio Nova) et du dessinateur Mathias Cousin, « Le chant de la machine ». Sorti initialement en deux tomes (2000 et 2002), puis réédité plusieurs fois en un seul ouvrage depuis, ce livre revient sur l’histoire extraordinaire des musiques électroniques.
La première partie est une formidable rétrospective musicale des cinquante dernières années qui explique de façon limpide comment on est passé de la disco à la house et à la techno. Tout y est : les nights-clubs légendaires (le Studio 54, le Palace, le Paradise Garage, le Warehouse, l’Haçienda…), les DJs pionniers (David Mancuso, Tom Moulton, Larry Levan, Frankie Knuckles, Underground Resistance…), les morceaux cultes (de « Good Times » de Chic au « Blue Monday » de New Order , en passant par Kraftwerk, Donna Summer ou Lil’ Louis), les villes marquantes (New York, Chicago, Detroit, Manchester, Paris…), etc. Cette première partie est une lecture obligatoire pour quiconque s’intéresse un minimum à l’histoire des musiques du 20ème siècle (sans forcément être un·e fana d’électro). La seconde partie est plus originale, mais aussi peut-être plus inégale. On est par exemple moins client du chapitre un peu cliché sur les drogues synthétiques. Mais l’histoire de Stanley Rose et l’interview de Jim (deux personnages inventés par les auteurs à partir d’acteurs réels de la scène) sont d’excellentes trouvailles qui évitent justement l’hagiographie d’un mouvement qui a souvent tendance à oublier son histoire. Le tout est préfacé par Daft Punk, bien sûr.
Le chant de la machine, par David Blot et Mathias Cousin (Editions, Allia, 2016) 224 pages
Le Chabada cherche un·e infographiste
2021, année du changement ! Le nouveau projet artistique et culturel du Chabada prendra effet à partir de septembre prochain. Le Chabada cherche donc un·e infographiste apte à proposer un univers visuel pour illustrer la saison septembre 2021 > juin 2022 et à maquetter l’ensemble des documents de communication du Chabada durant cette période.
L’identité graphique institutionnelle du Chabada, relative au logo de la salle, reste inchangée. Cette charte graphique sera transmise au prestataire à qui il sera demandé d’effectuer une intégration harmonieuse et rigoureuse au sein des documents maquettés.
Le suivi du projet sera coordonné par Séverine Delalle, directrice de la communication du Chabada
Pour en savoir plus : Brief graphique Chabada 2021.